The devil wears Prada

« That’s all ». Voici la réplique phare de Meryl Streep dans cette bonne adaptation du roman de Laureen Weisbergerg.
On est loin ici du registre du copier/coller qui n’avait pas vraiment été à la hauteur du pavé qu’était aussi le Da Vinci Code.
J’avais déjà donc déjà dévoré les aventures de Andrea l’an dernier, alors que j’étais tombé par hasard sur le bouquin à la FNAC. J’en avais déjà dit beaucoup de bien autour de moi, et je l’avais même offert à Clara-Isabel pour son anniv. J’abordais donc déjà le film avec un certain nombre d’a-prioris favorables.

Et bien, je suis ressorti du ciné ravi ! On est bien ici dans le registre de l’adaptation. Certains ont été déçus et gênés par des différences sur des points de détails entre le film et le livre, mais bon, il faut quand même accorder une certaine liberté aux scénaristes et à la réalisation pour que le résultat puisse avoir un intérêt.

On retrouve donc dans le film le rythme du livre, qui sert de pub géante pour la nouvelle Mercedes Classe S (filmée sous tous les angles, à l’extérieur et à l’intérieur…) et Apple (du PowerBook 17 au PowerMac G5, en passant par les dernier iMac).
Le personnage de Miranda a été largement adouci par le jeu de Meryl Streep, mais elle reste tout de même tyrannique à souhait (juste un peu moins tête à claques que dans le bouquin en somme).
La façon dont Paris est mise en scène est aussi sublime. On est loin des vieux clichés dans certains films US (par exemple, l’horrible dernière version de la Panthère Rose avec Jean Reno que j’avais regardé y’a pas longtemps). Ca fait plaisir de temps en temps…

En somme un film à voir, qui prend toute sa saveur si on a un minimum de connaissances dans le monde de la mode ou du luxe.