Vol de mot

Au voleur ! C’est ce que je me suis dit en lisant L’égoïste romantique de Beigbeder.

Celles et ceux qui me connaissent au quotidien savent qu’il m’arrive de sortir des mots, comme ça, par association d’idées. Il m’arrive donc d’utiliser de temps en temps des néologismes comme « prostipouffe », « péripathétipute » ou « prostipute » pour désigner celles qui pratiquent le plus vieux métier du monde.

C’est ce fameux « prostipute » que j’ai retrouvé dans le texte du gendre de Johnny Hallyday…

Je vais demander des royalties !!

Mauvaise nouvelle

J’avais découvert avec joie que les Scissor Sisters seraient en concert à Lille le 21 avril (pile 3 jours avant mon anniv, notez-le dans vos agendas!).
Et puis finalement non, le 21 ils seront en concert à Anvers, je l’ai appris hier.
Et comme de par hasard, et bien toutes les places du concert du 23 (la veille de mon anniv pour ceux qui suivent) à Paris sont toutes vendues :'(

Il ne nous reste plus qu’à nous consoler avec leur dernier clip, Land of the thousand words

Quelqu

Afin de relancer la fréquentation sur ce blog que j’avais délaissé ces derniers temps, j’ai mit l’adresse dans mon pseudo MSN.

Et bien la technique à l’air de marcher ! Rien que ce matin, deux personnes sont venues me dire qu’il était « sympa » (ceci dit, le principe de blog, c’est qu’on peut laisser un petit message sur le site… enfin je dis ça je dis rien).

La première personne m’a dit qu’elle était déçue que je parle pas un peu plus de ma vie… Bah en fait, c’est peut-être parce que sinon je serais obligé de donner des détails croustillants sur ce que cette personne fait en soirée à l’école (non non, c’est pas la personne à laquelle vous devez penser, mais je pourrais aussi en parler). Je vais essayer de faire un peu plus dans le croustillant, mais c’est pas gagné !

La deuxième personne est un charmant jeune homme avec qui je discute depuis un petit bout de temps maintenant, et qui m’a traité de «bon pd ». J’ai trouvé l’expression marrante, je me garderais bien de faire un commentaire, je laisse mes lecteurs donner leur point de vue dans les commentaires et promis, je ne jouerais pas le Web despote charismatique et sympathique avec les commentaires.

Joyeux Noël

Bon, c’est de saison et pas très original, mais joyeux Noël à toutes et à tous.

Pour ceux qui ont été sages (ou pas…) le père Jérémy vous offre deux extraits de French and Saunders!
On commence avec une parodie de Madonna et Britney Spears:

On continue avec une parodie de Star Wars:

Vous avez dit client ?

Zara vient d’ouvrir un nouveau magasin à Lille, sur la Grand Place…
Ca en fait jamais que trois en centre ville après Euralille et Rue de Béthune, plus ceux à proximité de Lille (genre V2 à Villeneuve d’Ascq).

J’ai donc testé pour vous ce nouveau temple de la mode érigé à la gloire de la jeunesse et de l’anorexie (je viens de revoir Dans la peau de Jacques Chirac y’a pas longtemps et je tente d’écrire comme Jupé).
Et bien franchement, y’a pas de quoi se taper le cul par terre.

Le magasin n’apporte pas grand-chose par rapport aux deux autres déjà présents. On a tout de même l’impression que c’est mieux rangé que Rue de Béthune, mais ça doit juste être dû au fait que le magasin est ouvert depuis peu. En plus, avec l’armée de vendeurs qu’il y a ça serait bien le diable si tout n’était pas nickel.

D’ailleurs, il y a même plus de vendeurs que de clients dans le magasin. Les pauvres garçons recrutés au rayon homme avaient l’air de porter un costume et des chaussures de ville pour la première fois de leur vie, avec une démarche raide et pas du tout à l’aise. Ils ne savent pas non plus dire bonjour visiblement. Je hais les vendeurs qui sautent comme des sangsues sur le moindre client, mais y’a une limite. Passer trois fois à côté du seul client dans le rayon sans lui dire bonjour, c’est quand même abuser ou je m’y connais pas.

Rien à redire sur la déco, mais Zara Grand Place devrait revoir au plus vite la formation de son personnel… et leur apprendre qu’on ne ferme pas le bouton du bas sur une veste deux boutons.

Carré d’artistes

Je cherchais une idée de cadeau originale pour mes parents lorsque je suis tombé sur la boutique lilloise de Carré d’artistes. Je prends pas beaucoup de risques en vous en parlant maintenant, mes parents ne risquent pas de tomber sur mon blog de sitôt (ou alors, faut qu’ils apprennent à se servir d’un ordi et de Google avant dimanche).

J’avais lu il y a peu un article sur ce nouveau concept de galeries d’art. Le principe est simple, on paye les œuvres en fonction de leur taille, de 49 à 247 euros. On pénètre dans une boutique spacieuse, épurée, aux couleurs sombres (ce qui est assez rare pour un endroit qui se veut une galerie d’Art). L’ambiance est feutrée et très agréable. Le personnel est sympathique, à la fois serviable et discret.

Les œuvres sont posées sur des présentoirs, avec au-dessus de chaque présentoir une rapide biographie de l’artiste et un éclairage sur son travail. On retrouve la même fiche au dos de chaque œuvre, avec un certificat d’authenticité indiquant l’année de production de l’œuvre et les techniques utilisées.

Le but avoué est de démocratiser l’achat d’œuvre en proposant des prix qui soient à la fois accessibles au consommateur et justes pour l’artiste. Le réseau, composé de quatre galeries en France et une à Barcelone, compte sur une trentaine d’artistes aux univers variés. Chaque semaine, une rotation d’artiste est organisée (un artiste quitte la galerie, et un autre y rentre).

J’ai un peu hésité avant de me décider pour une œuvre très figurative (c’est pas de ma faute si c’est ce qui plait à mes parents). La vendeuse m’a en plus assuré qu’il était possible de procéder à un échange, ce qui est plutôt rassurant dans le cas d’un cadeau.

J’ai été agréablement surpris du soin apporté au produit. Chaque œuvre est en effet mise dans un sachet plastique en boutique, ce sachet est changé au moment de l’achat, et il est ensuite placé dans une pochette noire avec un sticker « Carré d’artistes » en guise de fermeture. L’ensemble est ensuite placé dans un sac conçu spécialement pour recevoir des œuvre, en plastique épais et de très bonne facture.

Pour résumer, Carré d’Artistes arrive à insuffler de la rationalité dans un processus d’achat qui ne l’est par définition pas. Reste à voir le développement à long terme, et aussi à rester vigilent car il ne faudrait pas que les artistes se laissent dépasser par le nombre de commandes et perdent en créativité et en originalité.

Vacances, tout ça tout ça

Ca y est, les vacances sont enfin là!
Je viens de récupérer mon PowerBook (qui a perdu son écran pour ceux qui ne seraient pas au courant, et qui donc va être recyclé en ordi de bureau).
Je suis de retour chez mes parents depuis ce soir, j’espère souffler un peu et avoir le temps de rédiger tous les billets auxquels j’ai pensé depuis pas mal de temps.
Maintenant, va falloir faire venir le lecteur qui a dû déserter à cause de l’absence de post…