Zazie

Un nouvel album de Zazie, c’est souvent un événement. On se demande toujours ce qu’elle va trouver de nouveau à explorer.
Donc à la première écoute du premier single, Des rails j’ai été déçu. C’est du Zazie, dans la lignée de Rodéo, sans réelle mise en danger.

En fait, Totem marque un tournant dans l’écriture de Zazie. Pas en terme de style musical comme c’est souvent le cas. Mais pour une fois, Isabelle parle d’elle.
Elle s’est fait plaquer, et il faut être sourd pour ne pas l’entendre dans le disque. Un disque plus noir que les précédents (enfin, à côté de Mylène Farmer ça reste quand même de la chanson paillarde :p ).

Le choix du premier single ne reflète pas l’ambiance de cet album qui m’a une fois de plus charmé. En même temps, Zazie reste Zazie.
Mention spéciale à Je suis un homme et J’étais là, sûrement la chanson la plus poignante de l’album.

Mika

C’est dans le grand journal que j’ai découvert Mika. Relax servait de générique avant la pub. Ces quelques secondes de musique étaient un pub bonheur. Je me suis demandé un petit moment ce que c’était. Puis j’ai tapé sans trop y croire take it easy dans RadioBlog… Et miracle, je suis tombé sur cette bombe qui commence par quelques notes haut perchées.

Le lendemain, tout le monde à l’école était déjà accro, même Max qui a absolument ternu à se procurer l’album et m’en a gentiment fait profiter.

Pour un premier album, c’est un coup de maître. Il est court, mais pas une seule chanson n’est à mettre de côté.
Je suis sous le charme de cette voix si particulière, haut perchée. Les chansons sont taillées sur-mesure, et il en est fier. J’ai même entendu dans une interview qu’il avait cherché à se faire du sur-mesure.

On le compare déjà aux plus grand, à commencer par Freddy Mercury (dont il évoque le nom dans Grace Kelly). Les mélodies le rapprochent aussi bien des Bee Gees que des Scissor Sisters.

Quand on pense qu’il y a encore peu, aucune maison de disques ne voulait le faire signer, c’est un beau pied de nez. Sa musique parle à beaucoup de monde, aussi bien homo qu’hétéros et de tous les âges. J’ai été surpris que ma mère adore la première fois qu’elle a écouté il y a à peu près un mois. Depuis, elle met le son à fond chaque fois que Relax passe à la radio, et elle m’a même demandé de lui graver le CD avant de repatir.

S’il sait correctement gérer sa carrière, il est largement probable qu’on parle encore de lui dans plusieurs années.

Gotan Project

J’avais déjà aimé La revanche del tango, je suis tout aussi conquis par Lunatico, deuxième album de Gotan Project que je viens de découvrir y’a pas longtemps (avec un peu de retard oui…).
Moderne, reposant, sensuel… Un disque génial pour bosser ou faire l’amour.
D’ailleurs, je l’ai testé dans les deux situations, c’est fantastique !

Little miss sunshine

Ca fait des siècles que je voulais voir ce film. Depuis qu’il était en salle.
Ca fait aussi des siècles qu’il était sur mon disque dur et je ne trouvais jamais le temps de le regarder.

Et bien après l’avoir vu, je regrette de ne pas l’avoir vu plus tôt. C’est excellent.
Pour ceux qui auraient loupé, ça parle d’une famille moyenne américaine qui doit se taper plus de 1 000km en combi VW des années 70 pour faire participer la petite dernière à un concours de mini-miss, littel miss sunshine.

Un joli portrait de l’Amérique moderne, une critique du modèle de pensée américain, de la culture de la victoire, et finalement assez peu du phénomène des mini miss, qui ressemblent plus à des Barbies vivantes qu’à des enfants.
A voir le plus vite possible, en VO of course.

Ségolène, Intermarché, même combat ?

Bon, voilà l’heure, du retour et de la fin de la semaine de vacances a déjà sonné. C’est d’ailleurs dans le TGV que je suis en train de taper ces lignes.

Pour une fois, ,j’étais seul pendant les vacances puisque ma mère était en vacances à partir d’hier soir. Je prenais donc mes déjeuners seul dans la grande maison vide (enfin, avec le chien quoi) et donc, avec la radio, réglée sur RTL comme de coutume dans la cuisine.
Tous les midis donc, j’écoutais les infos et j’avais le droit aussi aux pages de pubs (qui sont zappées dans les podcasts que j’écoute en temps normal).

C’est là qu’a eut lieu la révélation : Segolène Royal a piqué une expression à Intermarché. Ca fait mal.
Pendant les primaies au PS, elle se refusait à employer le terme pouvoir d’achat au profit de vie chère, supposément plus parlant pour le commun des mortels de son électorat.
Quand on écoute tous les jours le slogan des mousquetaies ensembles contre la vie chère, ça fait tilt.
Il me semble que ce slogan était déjà utilisé avant les primaires au PS, c’est donc notre imaculée conception qui l’a piqué.

Au pire, si elle se viande aux élections, elle pourra toujours aller piquer la place de Gérard Klein pour faire la pub pour le roti de veau ou les serviettes hygiéniques.