Une page de cinq mois se tourne

Depuis hier soir, mon stage de cinq mois à Lille est officiellement terminé.
Cinq mois, c’est long, mais en fait on les voit pas passer!
Je me suis vraiment bien amusé, j’ai rencontré des gens à la fois hyper-pro et totalement délirants. Un vrai bonheur de se lever le matin (même si c’était parfois un peu dur sur la fin :p ).
En prime, j’ai même eu le droit à quelques cadeaux pour mon pot de départ!

Si vous passez ici, merci à vous pour tout!!
Maintenant, direction de nouvelles aventures. Le déménagement est prévu pour ce vendredi. J’ai donc officiellement une journée pour tout démonter/encartonner/ranger/nettoyer… Et fait mon deuil de Lille.

Bon… Et si je commençais pas aller prendre une douche? 😀

Déménager chez Free – Comment faire faire au client ce qu’on ne veut pas faire

A première vue, y’a pas grand-chose de plus simple que de déménager un abonnement Freebox… On se connecte sur l’interface de gestion, on génère un formulaire de déménagement et un numéro de déménagement. L’abonnement est suspendu sur la ligne initiale à la fin du mois en cours, et on a deux mois pour se ré-abonner avec son numéro de déménagement.

Facile… Trop facile !

Parce que ça, c’est la procédure standard… Les choses deviennent plus fun quand le nouvel appartement n’a pas de numéro connu !
Déjà, il faut commencer par appeler la hotline Free, avec ses conseillers qui parlent à peine français.

Et c’est là que ça devient comique. Comme mon appartement n’a pas de numéro de ligne je dois… Résilier mon abonnement Free, et donc payer 60 euros de frais de résiliation (vu que je suis client depuis un an). Il faut donc envoyer un formulaire de résiliation en recommandé avec accusé de réception (donc, 4 euros et des centimes). Et comme on m’annonce tout ça le 19 et que Free doit avoir reçu le formulaire avant le 20 du mois pour résiliation en fin de mois, j’aurais à payer l’abonnement pour septembre (soit 29,90 euros). Il faut aussi compter l’envoi de la Freebox par recommandé avec accusé de réception (j’ai aucune idée du prix, mais ça doit être dans les 10 euros au moins).

Une fois que les choses sont finies avec l’ancien abonnement, il faut passer au nouveau ! Donc, recommencer une ouverture de ligne Free (avec 20 euros de frais vu que le logement n’a pas de numéro). Il faut aussi prévoir la livraison d’une nouvelle Freebox (Free doit bien aimer payer UPS pour rien) et le temps d’ouverture de ligne… de plusieurs mois sur certains forums Free !

Une fois que la procédure a coûté 10 boites de lexomil, un bras, un ulcère et six mois, on peut demander à se faire rembourser des frais de résiliation…
Pas glop…

Autre solution, non proposée directement par Free : ouvrir une ligne chez France Télécom.< br /> En tarif étudiant, ça revient à 28 euros, plus l’abonnement… Et le temps moyen d’ouverture de ligne est visiblement inférieur à une semaine. Dans ce cas là, on se retrouve avec une procédure de déménagement classique, sans 3 lettres recommandées (résiliation + envoi Freebox + demande de remboursement de frais de résiliation) et le jeu du chat et de la souris avec UPS pour la livraison de la box.

Si Free ne voulait pas se faire chier avec des ouvertures de ligne, ils ne s’y prendraient pas autrement…

Recherches d’appartement à Paris – Jour 2 – Partie 3

Après une petite pause déjeuner, direction le quatrième rendez-vous de la journée dans le XVIIème, Métro Brochant. On tranche totalement avec le style paisible de ma déception de ce matin. Je suis à deux doigts d’appeler l’agent pour savoir s’il a réussi à ouvrir la porte. Plus j’avance vers le rendez-vous, plus la déception grandit. Et plus mon envie de zapper ce rendez-vous grandit aussi.
Puis mon téléphone sonne. C’est bon, il a réussi à ouvrir. Il me décrit brièvement l’appartement, histoire de voir ça convient à mes critères et ne pas me faire retourner dans le XVIIIème pour rien. C’est parfaitement ce que je voulais. On se donne rendez-vous après cette visite de 13h dans le XVIIème. Entre temps, je suis arrivé devant l’immeuble. Je passe un enième coup de fil à ma mère pour lui raconter, tout en continuant de scruter les lieux.

J’ai pas envie d’habiter ici! Il y a deux vieux à l’air vicieux au 2ème étage qui braillent à une fille qui attend pour la visite de monter. Je rappelle l’agent qui vient de me donner rendez-vous à 14h pour lui dire que je serais en avance, je zappe cette visite.

Retour à Lamarck-Caulaincourt. Comme j’ai du temps à tuer, je décide de faire un tour dans le quartier. Toujours so lovely. Entre temps, des tas de petits restos se sont ouverts. C’est vraiment le quartier idéal. Reste à voir l’appartement. L’agent immobilier arrive avec un peu moins de cinq minutes de retard. Il fait chaud, plein soleil. On remonte au sixième. Il ouvre la porte, sans problème cette fois. On entre…

Une chambre avec un vaste placard, du parquet, et une vue sur la rue. Une petite salle de bain, avec fenêtre, un emplacement pour une machine à laver et du carrelage au sol. Enfin, un séjour/cuisine vaste, lumineux, sur l’arrière de l’immeuble, avec une vue sur le cimetière de Montmartre et la Défense en point de mire.
Je donne les principaux éléments du dossier à l’agent. Contrairement à tous les autres, ça va aller vite. Il me dit que j’ai une bonne tête et que ça ne trompe pas. Mon dossier sera accepté. Comme c’est lui qui devait faire visiter l’appartement à d’autres personnes le lendemain, il appelle directement son agence pour dire d’annuler les visites puisque je prends l’appart. Un vrai soulagement.
Il reste encore quelques pièces à leur faire parvenir (merci Mamaaaaaaaaan), mais l’essentiel est là, et il me promet que le bail sera vite signé.

Il ne me reste plus qu’à passer quelques coups de fil: j’ai trouvé mon appartement dans le budget que je m’étais fixé, 700€ charges comprises, et pour une surface à laquelle j’aurais jamais pensé… Trente mètres carrés en plein Paris!

Recherches d’appartement à Paris – Jour 2 – Partie 2

Direction le XVème, à quelques rues de mon futur bureau. Première impression en traversant la rue de la Convention pour aller au rendez-vous: vu le nombre de travaux, je donne une médaille aux riverains qui arrivent à dormir le matin!
C’est le XVème sans surprise, que des mamies à la chevelure violette dans les rues ce mercredi matin. L’immeuble en question est au pied d’un Franprix. L’appartement est un petit studio d’un peu plus de 23 mètres carrés, assez lumineux, avec une vue sur une cour intérieure (tiens, ça me rappelle quelque chose…), du parquet, et même une porte fenêtre qui donne sur un petit balcon pour prendre un verre en terrasse.
Plutôt sympa donc. Je décide de donner un dossier à la fille de l’agence. Mais bien sûr, il manque des choses. Il lui faut aussi la copie du contrat de travail de mon père, une attestation de son employeur, les RIB de mes deux parents nos analyses d’urines datant de moins de trois semaines et une analyse des selles.

Direction le troisième rendez-vous de la matinée, métro Grands Boulevards. Pas de quoi se taper le cul par terre. Déjà, il y a tromperie sur la marchandise. L’annonce parlait d’un 24 mètres carrés au 6ème étage… et bien comme c’est un appartement mansardé, les 24 mètres carrés, il faut compter toute la surface au sol pour les trouver! Et quand on fait 1m80, l’appartement se résume à un couloir.
L’agent tente tant bien que mal de me vendre son truc entièrement refait à neuf en me disant que là, c’est le moment du gros rush et que plus le temps passe plus ça va être dur… Oui mais non!

Recherches d’appartement à Paris – Jour 2 – Partie 1

Comme la recherche d’appartement à Paris un samedi c’est pas top… Je me suis décidé à poser un jour de congé pendant mon stage pour aller faire le trottoir battre le pavé de notre belle capitale.

Après quelques coups de fils passés un forfait bousillé, j’ai finalement réussi à décrocher cinq rendez-vous sur la journée… le premier étant à 9h tapantes! Dit comme ça, ça va. Mais quand on sait qu’avant y’a une heure de TGV puis le métro… c’est tout de suite moins funky!

Premier rendez-vous dans le XVIIIème… Je suis pas forcément fan, mais on verra. En arrivant au métro Lamarck-Caulaincourt… Je me demande quand ces escaliers vont enfin finir! J’arrive enfin en haut des 25 mètres d’escalier et là, le choc! Une vue plongeante sur Paris. Des immeubles art nouveau à couper le souffle. Un quartier qui s’éveille et qui est beau! Direction le point de rendez-vous en bas de l’immeuble. Là aussi, un immeuble Art Nouveau avec une porte d’entrée sublime. L’agent immobilier arrive, on monte facilement les six étages de l’immeuble bourgeois. Mais c’est là que les problèmes commencent. Pas moyen d’ouvrir la porte. Le bien est rentré il y a peu de temps dans leur agence, c’est la première visite, personne ne sait comment faire. Il me promet de me rappeler en début d’après-midi s’il réussit à ouvrir la porte.

Dommage, j’étais tombé amoureux du quartier.

Recherches d’appartement à Paris – Compte-rendu du jour 1

Je savais que chercher un appartement dans une des villes les plus chères au monde (même si je n’arrives plus à retrouver le classement qui le dit) ne serait pas une partie de plaisir. Alors vouloir visiter des appartements à Paris un samedi en août, c’est visiblement de la folie furieuse!

Après une bonne plusieurs dizaines de coups de fils, j’ai quand même réussi à planifier deux rendez-vous pour cette première journée… à une heure d’intervalle à des endroits très différents de Paris.

Première visite dans le XIVème, à deux stations de Montparnasse. Un quartier animé, commerçant. Je repère un autre mec d’à peu près mon âge qui prend la même direction que moi à la sortie du métro, avec un dossier épais comme la liste des amants de la première dame de France. Je suis sûr qu’on va visiter la même chose!
Je ne m’étais pas trompé, d’ailleurs, il y arrive avant moi. La façade est peu engageante. L’escalier non plus. Je monte jusqu’au premier et le trouve en pleine viste avec la propriétaire. L’appartement est assez clair, propre, idéal! Une grande cuisine, une petite salle de bains… Pour une première visite, j’aime bien!
Je dépose donc un dossier à la propriétaire, qui doit rappeler le lundi la personne qu’elle aura choisi. J’ai déjà l’impression qu’en tant que pauvre étudiant, ça va pas le faire!

Direction le second rendez-vous, plus central. L’appartement est situé en plein IIIème, à deux pas du métro Arts et Métier et de Beaubourg… Mais malgré l’emplacement ça sera non! De la moquette verte au sol, une pico-cuisine sans frigo ni la place pour poser un micro-ondes, pas la place de mettre une machine à laver… Je sais bien qu’il faut savoir faire des concession dans la vie, mais pas trop non plus!

La suite au prochain épisode…