J’ai 13 ans!

Comme vous le savez, j’ai 13 ans. Sur les radios, une nouvelle chanteuse vient de percer en cette année 1999. Elle s’appelle Britney Spears, et sa chanson c’est Baby One More Time. D’ailleurs, elle est talonnée de près dans les classements par une fille qu’elle connait bien, Christina Aguilera avec son Genie in a bottle.

Hein? Quoi? On est fin 2008? Merde, presque dix ans déjà… Mais alors, pourquoi ces deux starlettes là sont toujours là avec les mêmes chansons?

Ha… Britney sort son nouvel album… et Christina sort son Best-Of…

Et dire que ma mère prédisait qu’elles ne feraient pas plus d’un single!

Slow blogging

J’ai toujours pensé qu’il fallait vivre pour bloguer, et pas l’inverse. Et bien pendant cette semaine d’absence ici, c’est ce que j’ai fait.

Mais réjouissez-vous, je vais avoir plein de choses à raconter sur l’expo Jeff Koons à Versailles, la dernière pièce de Palmade, mes dernières découvertes musicales, ou encore des réflexions perso qui sont en cours (et qui ont du mal à avancer avec la masse de travail que je dois abattre en ce moment).

Restez à l’écoute 😉

Amélie Nothomb – Le fait du Prince

Ma première rencontre avec Amélie Nothomb date de mon année de première, avant le bac de français. Dans notre thème sur la Biographie, notre prof nous avait demandé de livre Stupeur et tremblements en lecture complémentaire.

J’ai acheté le livre, je me suis enfermé dans ma chambre, et une heure après, je me suis levé de mon lit, amoureux de cette écriture. Après les tonnes de bouquins chiants classiques que je m’étais enfilé, c’était une véritable bouffée d’oxygène.

Et depuis toutes ces années, je suis toujours resté aussi amoureux de l’écriture d’Amélie Nothomb.

Alors, peut être que ce n’est pas de la grande littérature, il est aussi évident que tous les livres de cettre graphomane ne sont pas du même niveau. Mais j’aime passer un bon moment avec Amélie.

D’ailleurs, Le fait du prince fait plutôt partie des ouvrages réussis d’Amélie Nothomb. Ce qui fait souvent la qualité de ses romans, c’est la difficulté que l’on a à résumer l’histoire de façon simple. La lecture se fait rapidement, avec beaucoup d’émotions contradictoires qui font qu’on a besoin de lire le livre pour les vivre.

S’il fallait faire un pitch, je dirais qu’un homme se retrouve à abandonner sa vie fade et monotone pour vivre la vie d’un homme qui est venu mourir chez lui. Il va alors tenter de reconstituer morceau par morceau le puzzle de la vie de cet homme, et ira jusqu’à le remplacer auprès de sa femme… avant de fuir avec elle mener une nouvelle vie, ailleurs.

Entreprise 2.0 : Cap vers 2009

Comme je vous l’avais annoncé, je me suis rendu jeudi dernier à la conférence organisée par blueKiwi Software intitulée Entreprise 2.0 : Cap vers 2009.

La première surprise en arrivant a été de retrouver la directrice de mon ancienne école, accompagnée du Préseident du Bureau des Elèves. Direction ensuite la salle, dans les salons du louvre,pour suivre la conférence animée par Carlos Diaz, le PDG de blueKiwi Software.

C’est Stowe Boyd, auteur du blog /message qui a ouvert le speech. Pour ce pape des outils sociaux, ceux-ci ont un impact croissant sur les médias, les entreprises, et la société d’une façon plus générale. Stowe Boyd es revenu sur les principes fondamentaux du Web Social, qui est selon lui « the most important human artefact ».

Le web social est largement basé sur le « moi d’abord », non pas par individualisme mais parce qu’il est centré sur les individus plus que sur les entreprises. Le plus important est l’autonomie que les individus prennent par rapport aux groupes auxquels ils appartiennent d’habitude, et cite son propre exemple pour montrer que tout le monde peut devenir influent sur un sujet précis. Il revient ensuite sur des recherches récentes qui montrent que les gens qui utilisent des logiciels faisant du push d’informations (ce qu’il qualifie de flow apps) ont une capacité à créer des liens (ce qui est la définition littérale de l’inteligence) supérieure.

Selon Stowe Boyd, les entreprises doivent se préocuper de cette vague sociale pour en profiter pour donner plus d’autonomie aux individus.

C’est ensuite Jon Husband, le fondateur de Wirearchy, qui a pris la parole en français! Pour lui, le début des années 2000 a marqué une rupture fondamentale, avec un changement majeur de paradigme. La connaissance est devenu le pouvoir qui permet de bousculer l’organigramme.

Pour Jon Husband, la hiérarchie a été remplacée par le wirearchy, une circulation mutli-directionnelle d’énergie et d’autoritée basée sur la confiance, la crédibilité, la connaissance et les résultats. Les aspects technologiques deviennent de moins en moins importants, et sont maintenant loin derrière les enjeux sociaux et sociologiques induits par l’entrée du web 2.0 en entreprise.

La sérépendité, chère aux Geemiks de l’ESC Lille, arrive au travail. Les autres sont la première source d’informations. On conjugue sans problème la centralisation et la décentralisation de nos savoirs, pour arriver à une nouvelle culture d’entreprise et un partage plus efficient des connaissances.

Finalement, Carlos Diaz a terminé cette soirée en présentant sa société, ainsi que la toute dernière version de blueKiwi… complète mais complexe! Reste à voir comment tirer parti d’un outil tel que cette nouvelle version de blueKiwi dans un environnement d’entreprise, avec la crise qui sera là tout au long de 2009, et les objectifs de rentabilité qui seront liés.

Quel bon mot vous amène?

Ca me fait toujours rire de voir la façon dont certains lecteurs arrivent ici via les moteurs de recherches…

Voici le florilège, depuis la refonte du blog:

  • site ctoc caracteristique
  • www.pst-canordest.fr <- Faudra m’expliquer
  • message de séduction <- Conseil: évitez de dire ce que j’ai plus lire plus bas
  • viault
  • amy winehousse <- He tried to make me go to rehab…
  • jay brannan paris <- J’espère que vous n’avez pas loupé ça!
  • rentrer dans livre des record <- Bon courage
  • tante justine doigt <- Si quelqu’un a un décodeur, je suis preneur
  • « Trophée MSG » <- De bons souvenirs… Bonne chance aux nouveaux!
  • cremaillere jeremy <- Des souvenirs encore meilleurs
  • Le diable s’habille en prada : les habits <- C’est simples : Prada!
  • www.la rache.com <- Une belle méthodologie
  • ma femme s habille comme une pute <- Bah… C’est peut-être son métier?
  • derambarsh+palme d’or+1997 <- Ca serait plutôt 2007 ou 2008 sa palme d’or
  • blog jeremy viault <- Enfin quelque chose de normal
  • passage de dotclear vers wordpress <- Un vrai bonheur!
  • norme la rache <- Plus forte que ISO
  • carla bruni nue <- C’est pas bien de vouloir voir la Première Dame de France nue
  • recherche d’appartement a paris groland <- Vous avez trouvé ?
  • jérémy + serveur + lille <- Ha non, c’est pas moi…
  • yael naim i was made for loving you <- Hum… Ca doit être sympa à entendre!

Pas mal en si peu de temps 🙂

Les affres de la jeunesse

On nous répète à longueur de temps que c’est bien d’être jeune, qu’il faut en profiter, s’engager, faire des choses… et dès que l’occasion se présente on réduit les jeunes à un statut d’enfants!

Je l’ai vécu pas plus tard qu’hier soir, en arrivant à une conférence avec la Président de mon cabinet d’analystes.

– Ha… Sylvie! T’es venue avec ton fils?

– Heu… Non, c’est Jérémy, notre nouvel analyste.

Drôle… mais un peu frustrant de se voir réduire comme ça au statut de « fils de » (alors que c’est même pas le cas!).

Chronique de (presque) deux mois à Paris

Le temps file à une vitesse mes enfants… Pfiou… Mais bon, c’est toujours agréable de pas avoir le temps de s’ennuyer.

Que retenir de ces déjà (presque) deux mois à Paris? Plein de choses… Des rencontres, des adieux, des découvertes, des joies, des peines… la vie en somme.

Niveau école et travail, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. J’ai l’impression d’être de retour à la maison quand je suis en cours, et je prends mes marques assez facilement au bureau. J’ai déjà eu l’occasion rencontrer pas mal de monde, plus que je ne pensait en rencontrer au départ d’ailleurs. Et c’est tant mieux!

Au niveau perso quelques sorties, dont une très jolie soirée à contempler Paris en buvant un Mojito depuis la terrasse du neuvième étage du Printemps. Fissons garantis (surtout à cause de la température et du mojito qui glace les doigts).

Et puis, pas mal de remises en questions, des réfléxions parfois trop longues. Un blog à changer de fond en comble et qui commence à ressembler à ce que je voulais en faire. Et des rencontre, beaucoup de rencontres de gens que je lis depuis longtemps, avec pour apogée ma crémaillère.

Mais le Nord me manque. Lille, les amis, les briques, les rues pavées du Vieux Lille… Alors ce week-end, c’est cap au Nord pour un week-end de folie!

Allumez la lumière

J’en suis conscient, je fonctionne souvent parfois au radar. Je met en route le mode Pilote automatique, et c’est parti… Il n’y a plus rien autour de moi, je suis dans mon monde, et seule une explosion atomique pourrait (peut-être) me sortir de là.

Mais là… quand même!

Je suis rentré assez tard de mes cours hier, vers 20h30 à peu près. Ma rue était vide, mis à part les travaux juste devant chez moi. Rien du tout, vous pouvez me croire. Nada!

Ce matin, je sort de chez moi. Je met mon iPod en marche. Je déplie mon parapluie. Je lève la tête… Des décorations de Noël partout! Tout le long de la rue, des guirlandes tous les dix mètres, un truc à se croire à Disneyland… alors qu’il n’y avait rien hier soir quand je suis rentré… les salauds!

Alors, soit ils installent les guirlandes la nuit, soit j’ai bien fait de me coucher tôt hier soir!

Journal d’un passage de Dotclear 1.2 à WordPress

Ca a été mon hobby du moment, le passage de la plateforme de blog Dotclear à WordPress. D’abord, pourquoi ce divorce?

Dotclear, c’est bien. Très bien. Enfin, ça l’était quand j’ai installé la première version du blog… Et depuis, et bien la version finale de Dotclear 2 a tardé à sortir… pendant que WordPress continuait à évoluer, en proposant une communauté plus étoffée et des fonctionnalités plus à jour.

Comme j’avais tenté un passage (bref et peu intense) sur Dotclear 2, j’avais déjà une base de données propre et sous MySQL 5… Ce qui facilite grandement les choses. Après, j’ai fait confiance à l’utilitaire d’importation de WordPress pour rapatrier mes données depuis le serveur MySQL 4 (à savoir les utilisateurs, les catégories, les billets, les commentaires…). Ceci dit, j’aurais mieux fait de lire un peu plus de choses avant histoire de pas me retrouver avec des catégories vides :s .

J’ai vite expédié la question de la re-direction des URL des flux RSS en redirigeant vers mon flux chez FeedBurner.

Je me suis un peu battu avec les ré-écritures d’URL, qui font que les anciennes adresses du blog pointent sur les bons articles. J’ai trouvé mon bonheur chez expressions.be et juste eu besoin de customiser un peu les choses (surtout pour le passage du www.jusquici.fr/blog/ au www.jusquici.fr):

RewriteEngine on
RewriteBase /
RewriteCond %{QUERY_STRING} [0-9]+/[0-9]+/[0-9]+/[0-9]+-.+
RewriteRule ^blog/index\.php$ http://www.jusquici.fr/%{QUERY_STRING}/? [R=301,L]
RewriteRule ^([0-9]+)[/]([0-9]+)[/]([0-9]+)[/][0-9]+-(.+)$ http://www.jusquici.fr/$1/$2/$3/$4? [R=301,L]

Je me demande si y’a vraiment des geeks gens capables de pondre ça à partir d’une feuille blanche?…

Et le dernier bug en date dont je me suis occupé, c’est de rétablir les images… un peu à la barbare en déplaçant le vieux dossier d’images de DotClear dans le répertoire du blog. Simple, mais ça marche!

Voilà, un post long, un peu chiant, mais qui servira peut-être à répondre aux questions de certains et aidera d’autres à sauter le pas vers WordPress (ou pas).

Jay Brannan live in Paris

Ceux qui ont vu Shortbus connaissent déjà Jay Brannan,  comme acteur. Mais depuis plusieurs mois, on peut voir ses vidéos sur Dailymotion ou YouTube.

C’est donc en live depuis ses toilettes que j’ai admiré Jay pour la première fois! Sa musique est plutôt folk, posée, idéale pour regarder la pluie tomber avec un chocolat chaud à la main, ou contempler un coucher de soleil sur Paris avec un thé rouge fumant…

Jay Brannan

Lorsque j’ai reçu un mail de Toli pour me dire que Jay Brannan était de passage en France pour sa tournée… Je n’ai pas hésité longtemps, j’ai tout de suite commandé ma place.

Un concert de Jay Brannan, c’est un  instant magique. J’étais assis au troisième rang, en train de le regarder pendant plus d’une heure faire l’amour à sa guitare. Et aussi parler, en toute simplicité, de son étonnement de certaines choses en Europe, de sa vie en tournée, de l’auto-production de son premier album… et de son travail qu’il ne veut pas rejoindre à la fin de l’année!

Si vous n’êtes pas encore fans de Jay, je vous conseille d’aller faire un tour sur son MySpace. Et si vous voulez le soutenir pour qu’il ne retourne pas à son job ingrat à la fin de sa tournée… allez acheter son album sur l’iTunes Store!

La soirée de l’année

Tout le monde ou presque était là. Même si y a des abscences qui font mal.

Parmi les présents, on a pu voir Incipio, Matoo, Pingui, et même le lillois Caddaric!

S’il n’est pas forcément intéressant de parler d’une soirée de crémaillère, je tenais à vous dire à toutes et à tous merci d’être venu faire la fête avec moi, avec plus de convives que de mètres carrés. Cette première soirée dans mon nouvel appartement restera dans ma mémoire pendant longtemps. Vous pouvez en être sûr.

Et je peux aussi vous dire une autre chose: ce n’est que la première d’une longue série…