Any Which Way – Le nouveau clip des Scissor Sisters

Le tube de l’été ayant été un mammifère fouisseur de l’ordre des insectivores, il devient plus qu’urgent pour la musique de penser au tube de la rentrée ! Dans cette course qui s’annonce très rude, le nouveau single des Scissor Sisters, Any Which Way, a toutes ses chances.

La première fois que j’ai entendu cette chanson, avant la sortie de l’album, lors de l’enregistrement d’une émission qui passera à la rentrée sur Canal +, j’ai eu du mal à me la sortir de la tête. La ligne de basse entêtante, le rythme saccadé et festif, le solo magistral d’Ana Matronic… Tout est réuni !

A l’écoute de l’album, Any Wich Way est sans conteste une des meilleures chansons de Night Work, le troisième album des Scissor Sisters, dans la veine de Filthy Gorgeous, qui avait fait couler beaucoup d’encres aux USA et dont le clip avait été censuré.

Le clip est à la hauteur de la chanson : festif, coloré, dingue et sexy ! Mais je dois avouer que, par moment, l’esthétique du clip m’a fait penser à l’univers tout aussi coloré d’un petit frenchy

En cadeau bonus, la meilleure version de la chanson est sans doute cette version live, enregistrée au festival de Glastonbury avec une invitée de marque : Kylie Minogue ! Pas mal comme choriste… D’ailleurs, pour la petite histoire, on peut entendre la voix de Kylie dans les choeurs de la version studio.

Libre, seul et assoupi par Romain Monnery

Il aurait pu appeler son premier roman « éloge de la paresse » ou « manuel à l’attention de ceux qui cherchent à ne pas trouver de travail ».

A la lecture du roman, puis de la bio de ce jeune auteur de 30 ans, on se demande quelle est la part d’autobiographie.

L’auteur y dresse le portrait de Machin, tellement transparent que personne ne prend la peine de retenir son prénom… Son bac+5 en poche, ses parents le poussent en dehors du nid. Il se retrouve en colloc à Paris, en ayant autant envie de travailler que de se pendre.

De jobs précaires en propositions louches, en passant par les méandres de l’ANPE et les galères d’une colloc à quatre, le naratteur va réussir à consacrer le plus clair de son temps à son activité favorite : ne rien faire !

Drôle, attachant, ce personnage de jeune tellement caractéristique de ma génération m’a vraiment captivé, à tel point que je l’ai fini en quelques heures. En plus d’être drôle, le personnage de Machin évolue au fil du roman, laissant de côté ses illusions perdues pour se fondre dans le monde des adultes.Un premier roman à conseiller, dans une rentrée littéraire qui s’annonce chargée !

Libre, seul et assoupi de Romain Monnery, aux éditions Au diable Vauvert.

Vacances, vacances, vacances…

Ca fait bien longtemps que je n’ai pas pris la peine de venir écrire par ici. Et je le regrette !

Comme je l’ai déjà dit, il me faut de ma matière pour écrire ici. Et parfois, la récolte de cette matière nécessite de prendre du recul pour revenir avec encore plus de choses à raconter.

Après m’être concentré sur d’autres projets en début de vacances, je suis parti pour une cure de désintox web / twitterfacebook… Au programme : lecture, soleil, musées, soleil et amis. J’en suis revenu avec plein de conseils lecture et visites…

Préparez-vous !