Le menu de La Cantine n’était pas bon

Je suis rentré déçu chez moi ce soir. Je me faisait une joie d’aller assister au Social Media Club Mixer dans les locaux de La Cantine

Et bien je suis rentré bredouille!

Je suis arrivé là bas presque à l’heure dite (donc 18h). J’ai fait, rapidement, le tour des lieux que je ne connaissait pas… et j’ai attendu! J’ai échangé quelques SMS avec une amie lilloise, je me suis emparé d’un exemplaire de Vendredi qui était sur une table près de l’entrée… Mais rien!

Les lieux me sont apparus assez étranges. Une sorte de combinaison entre du cheap et du cher… Ou alors du cher qui tente de faire cheap. Je serais plus partant pour cette deuxième hypothèse, surtout en ayant remarqué la poubelle, de grande marque et d’un prix trèèèèèès élevé. C’est finalement dans les petits détails comme ça qu’on cerne le mieux l’esprit d’un endroit comme ça.

Après un peu plus d’une heure d’attente, je me suis décidé à partir. Il y avait certes des gens, mais j’avais plus l’impression d’être dans un bar ou dans une réunion d’amis que dans un workshop… Peut-être les principaux intervenants (qui participaient au Web’08 ) avaient-ils du retard… Mais la moindre des choses est de l’annoncer.

Si c’est la première impression qui compte, ma première impression sur La Cantine n’est pas bonne… J’espère avoir l’occasion d’y retourner rapidement pour me prouver que c’était un rendez-vous manqué.

Paris est un village

Je vous avait déjà dit il y a presque un an que Lille est un village. Et bien, je réitère avec cette fois-ci Paris dans le rôle du village.

C’est quand même dingue de se retrouver dans une ville aussi grande, pour tomber sans cesse nez-à-nez avec des gens que l’on connaît.

Tout commence vendredi soir, alors que je suis en train de choisir ma viande chez Monoprix (oui, je sais, j’ai une vie passionnante). Je tourne la tête et je me dit que je connais cette femme à côté de moi… Mais oui! C’est la responsable des dossiers des élèves de l’ESC Lille au CFA! Les choses s’éclairent soudain. Lorsque je lui avait envoyé mon adresse parisienne par mail, elle m’avait aussitôt répondu:

C’est bien noté. Le quartier est très sympathique!

Heureusement que mon panier n’était pas rempli de bouteilles d’alcool, ça aurait fait mauvais genre…

La seconde rencontre, encore moins attendue, s’est produite dimanche, dans une petite librairie du centre de Paris (adresse disponible sur demande) où j’ai croisé… une ancienne collègue de chez Finaref! Bon, elle a entrepris de migrer 258km au sud avant moi, mais bon… Ca me fait toujours bizarre de croiser les gens par hasard. Je suis un garçon discret…

Et encore, je me suis contenté de deux exemples rapprochés, parce que j’en ai déjà beaucoup d’autres en stock si vous voulez!

Le syndrome du provincial qui arrive à Paris

Le week-end dernier, en discutant sur facebook de mon état de santé de ces derniers temps avec un parisien de longue date, je me suis pris (à peu près) cette réflexion dans les dents:

Ha bah ça, c’est le syndrome du provincial qui arrive à Paris : toujours malade et qui compte profiter au maximum de sa vie culturelle!

Bah… à vrai dire, question santé, c’est pas faux! Je suis vraiment pas gâté depuis que je suis ici. On critique souvent le grand Nord, mais les température ont été limite polaires ces derniers temps.

Entre les angines à répétition (toutes les 3 ou 4 semaines, si vous voulez me voir, dépêchez-vous, la dernière date d’une semaine!), la gastro pile avant la crémaillère et le nez en fontaine de ce week-end, c’est pas glamour à Lamarck-Caulaincourt!

Alors, que faire en attendant que mon corps fragile s’habitue? Sortir avec une cagoule, mettre des gants, me désinfecter les mains toutes les quinze minutes, ne plus prendre le métro, porter un masque sur le nez… ou alors manger beaucoup de fruits et attendre que ça passe!

Allez, au pire j’en ai pour combien de temps? Un an à être malade? Rendez-vous en décembre 2009 😉

Slow blogging

J’ai toujours pensé qu’il fallait vivre pour bloguer, et pas l’inverse. Et bien pendant cette semaine d’absence ici, c’est ce que j’ai fait.

Mais réjouissez-vous, je vais avoir plein de choses à raconter sur l’expo Jeff Koons à Versailles, la dernière pièce de Palmade, mes dernières découvertes musicales, ou encore des réflexions perso qui sont en cours (et qui ont du mal à avancer avec la masse de travail que je dois abattre en ce moment).

Restez à l’écoute 😉

Entreprise 2.0 : Cap vers 2009

Comme je vous l’avais annoncé, je me suis rendu jeudi dernier à la conférence organisée par blueKiwi Software intitulée Entreprise 2.0 : Cap vers 2009.

La première surprise en arrivant a été de retrouver la directrice de mon ancienne école, accompagnée du Préseident du Bureau des Elèves. Direction ensuite la salle, dans les salons du louvre,pour suivre la conférence animée par Carlos Diaz, le PDG de blueKiwi Software.

C’est Stowe Boyd, auteur du blog /message qui a ouvert le speech. Pour ce pape des outils sociaux, ceux-ci ont un impact croissant sur les médias, les entreprises, et la société d’une façon plus générale. Stowe Boyd es revenu sur les principes fondamentaux du Web Social, qui est selon lui « the most important human artefact ».

Le web social est largement basé sur le « moi d’abord », non pas par individualisme mais parce qu’il est centré sur les individus plus que sur les entreprises. Le plus important est l’autonomie que les individus prennent par rapport aux groupes auxquels ils appartiennent d’habitude, et cite son propre exemple pour montrer que tout le monde peut devenir influent sur un sujet précis. Il revient ensuite sur des recherches récentes qui montrent que les gens qui utilisent des logiciels faisant du push d’informations (ce qu’il qualifie de flow apps) ont une capacité à créer des liens (ce qui est la définition littérale de l’inteligence) supérieure.

Selon Stowe Boyd, les entreprises doivent se préocuper de cette vague sociale pour en profiter pour donner plus d’autonomie aux individus.

C’est ensuite Jon Husband, le fondateur de Wirearchy, qui a pris la parole en français! Pour lui, le début des années 2000 a marqué une rupture fondamentale, avec un changement majeur de paradigme. La connaissance est devenu le pouvoir qui permet de bousculer l’organigramme.

Pour Jon Husband, la hiérarchie a été remplacée par le wirearchy, une circulation mutli-directionnelle d’énergie et d’autoritée basée sur la confiance, la crédibilité, la connaissance et les résultats. Les aspects technologiques deviennent de moins en moins importants, et sont maintenant loin derrière les enjeux sociaux et sociologiques induits par l’entrée du web 2.0 en entreprise.

La sérépendité, chère aux Geemiks de l’ESC Lille, arrive au travail. Les autres sont la première source d’informations. On conjugue sans problème la centralisation et la décentralisation de nos savoirs, pour arriver à une nouvelle culture d’entreprise et un partage plus efficient des connaissances.

Finalement, Carlos Diaz a terminé cette soirée en présentant sa société, ainsi que la toute dernière version de blueKiwi… complète mais complexe! Reste à voir comment tirer parti d’un outil tel que cette nouvelle version de blueKiwi dans un environnement d’entreprise, avec la crise qui sera là tout au long de 2009, et les objectifs de rentabilité qui seront liés.

Les affres de la jeunesse

On nous répète à longueur de temps que c’est bien d’être jeune, qu’il faut en profiter, s’engager, faire des choses… et dès que l’occasion se présente on réduit les jeunes à un statut d’enfants!

Je l’ai vécu pas plus tard qu’hier soir, en arrivant à une conférence avec la Président de mon cabinet d’analystes.

– Ha… Sylvie! T’es venue avec ton fils?

– Heu… Non, c’est Jérémy, notre nouvel analyste.

Drôle… mais un peu frustrant de se voir réduire comme ça au statut de « fils de » (alors que c’est même pas le cas!).

Chronique de (presque) deux mois à Paris

Le temps file à une vitesse mes enfants… Pfiou… Mais bon, c’est toujours agréable de pas avoir le temps de s’ennuyer.

Que retenir de ces déjà (presque) deux mois à Paris? Plein de choses… Des rencontres, des adieux, des découvertes, des joies, des peines… la vie en somme.

Niveau école et travail, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. J’ai l’impression d’être de retour à la maison quand je suis en cours, et je prends mes marques assez facilement au bureau. J’ai déjà eu l’occasion rencontrer pas mal de monde, plus que je ne pensait en rencontrer au départ d’ailleurs. Et c’est tant mieux!

Au niveau perso quelques sorties, dont une très jolie soirée à contempler Paris en buvant un Mojito depuis la terrasse du neuvième étage du Printemps. Fissons garantis (surtout à cause de la température et du mojito qui glace les doigts).

Et puis, pas mal de remises en questions, des réfléxions parfois trop longues. Un blog à changer de fond en comble et qui commence à ressembler à ce que je voulais en faire. Et des rencontre, beaucoup de rencontres de gens que je lis depuis longtemps, avec pour apogée ma crémaillère.

Mais le Nord me manque. Lille, les amis, les briques, les rues pavées du Vieux Lille… Alors ce week-end, c’est cap au Nord pour un week-end de folie!

Allumez la lumière

J’en suis conscient, je fonctionne souvent parfois au radar. Je met en route le mode Pilote automatique, et c’est parti… Il n’y a plus rien autour de moi, je suis dans mon monde, et seule une explosion atomique pourrait (peut-être) me sortir de là.

Mais là… quand même!

Je suis rentré assez tard de mes cours hier, vers 20h30 à peu près. Ma rue était vide, mis à part les travaux juste devant chez moi. Rien du tout, vous pouvez me croire. Nada!

Ce matin, je sort de chez moi. Je met mon iPod en marche. Je déplie mon parapluie. Je lève la tête… Des décorations de Noël partout! Tout le long de la rue, des guirlandes tous les dix mètres, un truc à se croire à Disneyland… alors qu’il n’y avait rien hier soir quand je suis rentré… les salauds!

Alors, soit ils installent les guirlandes la nuit, soit j’ai bien fait de me coucher tôt hier soir!

La soirée de l’année

Tout le monde ou presque était là. Même si y a des abscences qui font mal.

Parmi les présents, on a pu voir Incipio, Matoo, Pingui, et même le lillois Caddaric!

S’il n’est pas forcément intéressant de parler d’une soirée de crémaillère, je tenais à vous dire à toutes et à tous merci d’être venu faire la fête avec moi, avec plus de convives que de mètres carrés. Cette première soirée dans mon nouvel appartement restera dans ma mémoire pendant longtemps. Vous pouvez en être sûr.

Et je peux aussi vous dire une autre chose: ce n’est que la première d’une longue série…