Diplômé !

Je suis entré pour la première fois à l’école à deux ans et demi. Ca a été un grand traumatisme, pour ma mère. Elle me raconte encore régulièrement que je suis arrivé, et que je suis parti jouer avec les autres enfants, sans me retourner, sans pleurer. C’était la fin d’une enfance unique.

C’est à 25 ans que je quitte l’école, après avoir changé de cap puis être revenu à la maison. Me voilà donc sur le marché de l’emploi avec mon Master in Management de Skema Business School (l’ex ESC-Lille) en poche.

Reste maintenant à rattraper mon retard dans la tenue de ce blog, et trouver de quoi m’occuper pour les mois à venir. Et un grand merci à celles et ceux qui m’ont félicité, que ce soit par Twitter, Facebook, SMS ou en face…

Etes-vous heureux ?

Enfin un vrai article. L’inspiration me revient, vous allez voir…

Nous avions un séminaire de MBTI la semaine dernière, le but étant de réussir à mieux se connaitre pour préparer un projet professionnel plus en cohérence avec ce que l’on est, notre façon de fonctionner, nos valeurs… Un sujet très introspectif.

La séance était justement dédiée à notre nombril puisque l’on devait parler de nous à partir d’un objet. Et certaines personnes du groupe ont totalement tombé le masque. Une fille, en apprentissage dans le service ressources humaines d’un grand groupe, et qui disait jusque là avoir envie de continuer dans ce groupe, nous a confié qu’elle s’était retrouvée en école de commerce uniquement à cause de la pression sociale. Après avoir commencé des études d’histoire en Fac, elle s’est retrouvée en école de commerce alors qu’elle voulait au plus profond d’elle enseigner ou devenir journaliste. Son rêve serait donc de ne pas être recrutée là où elle se trouve pour ne pas se retrouver dans la facilité en acceptant ce CDI. Elle serait alors « forcée » à faire des choses qu’elle aime vraiment.

Des témoignages comme ça je suis sûr qu’on peut en trouver dans toutes les écoles de France, d’ingénieur comme de commerce. J’en avais moi même déjà entendu, venant de gens d’autres écoles. Mais venant de quelqu’un de ma propre promo, l’impact n’était que plus grand. Et ça m’a amené à réfléchir à ma propre situation.

Personne ne m’a jamais poussé à faire d’études. Personne n’a jamais été là pour remettre mes choix en questions. J’ai fait une erreur d’orientation, mais elle m’a été profitable car elle m’a amené à réfléchir avant de faire de nouveaux choix. Au contraire de cette fille, j’ai même dû me battre pour arriver en école de commerce, tout en sachant que cette école était une évidence pour moi.

Pour répondre à ma propre question, oui je suis heureux dans ce que je fais. Heureux à Paris. Heureux dans mon travail. Et quand ça ne sera plus le cas ? Et bien je me connais, ça sera le signe qu’il sera temps de changer…

L’ESC Lille et le CERAM deviennent la Skema Business School !

C’est officiel depuis la semaine dernière déjà, l’ESC Lille et le Ceram sont devenus une seule et même entité : Skema Business School (School of Knowledge, Economics and Management).

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Les chiffres ont largement été repris, l’ensemble devient la première école de commerce de France en nombre d’étudiants, la deuxième en nombre d’enseignants, et la cinquième pour le budget… mais je voudrais revenir, avec mon point de vue d’étudiant concerné, sur cette nouvelle marque.

Tout d’abord, Skema, c’est moche ! La première fois que j’ai prononcé le nom à haute voix, j’ai tout de suite pensé au Smecta. Il y a plus flatteur comme association au premier abord pour un nom d’école… D’ailleurs, un photomontage a rapidement tourné sur Facebook en faisant le même rapprochement.

La première impression passée, j’ai commencé à réfléchir aux messages véhiculés par ce niveau nom. Et on se rend assez facilement compte que les valeurs communiquées au moment de l’annonce de la fusion sont là :

  • Rompre avec le modèle classique des écoles de commerce
  • Se tourner vers l’international
  • Mettre l’Economie de la Connaissance au coeur de la réfléxion
  • La volonté d’innover

Maintenant, le problème à court terme sera de valoriser la nouvelle marque Skema Business School sur nos CV, alors que la marque ESC Lille était claire et permettait facilement à l’interlocuteur en face d’identifier notre parcours.

Pour les promos qui viennent, il reste également à traduire le discours en action afin de bâtir des programmes qui s’articulent autour des nouvelles valeurs de la Skema !

L’ESC Lille annonce sa fusion avec le CERAM

Une nouvelle importante vient de tomber en cette fin de matinée. Deux écoles supérieures de commerce, l‘ESC Lille et le CERAM vont unir leurs destins pour fusionner et donner naissance à la plus grosse école de commerce de France.

Avec des campus à Lille, Sophia-Antipolis, Paris, en Chine et au Maroc, les écoles vont pouvoir proposer une richesse de parcours unique.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’annonce sur le blog de Damien Roué.