Beth Ditto – EP

Un concert privé de Gossip reste un de mes meilleurs souvenirs de concert. L’énergie dingue de Beth Ditto sur scène, la justesse de sa voix et son charisme m’avaient vraiment séduit, à tel point que je m’étais penché sur les albums et EP de Gossip avant leur succès. Du bon, du moins bon, mais incontestablement de jolies perles rock indé.

Beth Ditto - EP

Aujourd’hui Beth Ditto revient seule, fidèle à elle-même, avec l’énergie qui la caractérise dans un EP éléctro. Enfin, Beth n’est pas vraiment seule puisque cet EP est signé en collaboration avec le duo Britannique Simian Mobile Disco.

Deux des quatre titres de l’album « I wrote the book » et « Open heart surgery » ont clairement le potentiel pour devenir des tubes ou servir de matière première à d’autres mix. La voix de Beth est vraiment exceptionnelle, les mix de SMD sont entêtants comme il faut. Surfant sur la vague néo-rétro 80’s, c’est exactement le genre de morceau qu’on a envie d’entendre en soirée.

Et pour ne rien gacher, le clip de I wrote the book est une petite merveille, à la hauteur de la chanson.

Au moment de sa sortie l’EP était en bonne position sur l’iTunes Music Store, alors aidez-le à revenir dans le top 10 😉

Comets, le nouveau single de Cocoon

Le groupe folk originaire de Clermont-Ferrand Cocoon est enfin de retour avec un nouveau single, qui annonce un nouvel album. Ne me dites pas que vous ne connaissez pas, puisque My friends all died in a plane crash a été l’album préféré des publicitaires/programmateurs TF1/programmateurs M6 ces dernières années !

Après une tournée mondiale qui a conduit Cocoon aux Etats-Unis et en Australie, le duo a réussi a signer avec un major pour donner une nouvelle dimension à son travail.

Cocoon - Comets

Album-concept, Where the oceans end devrait donner une tournée live, ainsi qu’un film d’animation retraçant l’histoire distillée au fil de l’album. Le premier single Comets ne devrait pas surprendre les amoureux du duo. On y retrouve les mélodies qui ont fait le succès de Cocoon, les voix de Morgan et Mark, un petit univers douillet où il fait bon se nicher les jours de grisaille.

Esthétiquement, ce clip est beaucoup plus abouti que les précédents clips du groupe. C’était d’ailleurs une des raisons invoqués pour la signature d’un contrat avec une grosse maison de disques. Je trouve qu’il y a un petit côté L’histoire sans fin, qui a été une des histoires cultes de mon enfance, dans ce clip. Délicieusement régressif !

Any Which Way – Le nouveau clip des Scissor Sisters

Le tube de l’été ayant été un mammifère fouisseur de l’ordre des insectivores, il devient plus qu’urgent pour la musique de penser au tube de la rentrée ! Dans cette course qui s’annonce très rude, le nouveau single des Scissor Sisters, Any Which Way, a toutes ses chances.

La première fois que j’ai entendu cette chanson, avant la sortie de l’album, lors de l’enregistrement d’une émission qui passera à la rentrée sur Canal +, j’ai eu du mal à me la sortir de la tête. La ligne de basse entêtante, le rythme saccadé et festif, le solo magistral d’Ana Matronic… Tout est réuni !

A l’écoute de l’album, Any Wich Way est sans conteste une des meilleures chansons de Night Work, le troisième album des Scissor Sisters, dans la veine de Filthy Gorgeous, qui avait fait couler beaucoup d’encres aux USA et dont le clip avait été censuré.

Le clip est à la hauteur de la chanson : festif, coloré, dingue et sexy ! Mais je dois avouer que, par moment, l’esthétique du clip m’a fait penser à l’univers tout aussi coloré d’un petit frenchy

En cadeau bonus, la meilleure version de la chanson est sans doute cette version live, enregistrée au festival de Glastonbury avec une invitée de marque : Kylie Minogue ! Pas mal comme choriste… D’ailleurs, pour la petite histoire, on peut entendre la voix de Kylie dans les choeurs de la version studio.

Marina and the Diamonds

Le dimanche, c’est musique… On se lève, on se fait un bon café taille XXL, avec un jus d’orange bien frais, et on s’installe confortablement dans le canapé pour se laver les oreilles avec du bon son…

Pour un dimanche ensoleillé, rien de vaut une bonne dose de pop anglaise, comme Marina and the Diamonds. Auteur, compositeur et interprète de ses chansons, Marina a une énergie folle.

J’avaie eu la chance de la voir en concert il y a quelques mois maintenant, au Divan du Monde. Arrivée sur scène perchée sur des talons, avec une salopette blanche et rouge couverte de Mickey, elle avait enflammé la salle qui affichait complet. Une heure de concert, un public qui connaissait toutes les chansons par coeur, des moments plus intimistes en piano-voix, j’étais ressorti très enthousiaste de ce concert.

Continuant son chemin, Marina s’est attaqué aux Etats-Unis. Son nouveau single Oh no !, dont le clip vient de sortir, sera disponible début août. Le clip, très cartoon, est disponible sur Youtube depuis quelques jours.

Assez représentative de l’album, ma chanson préféré reste Girls, avec laquelle elle était entrée en scène lors de son concert parisien.

Vous pouvez écouter l’album « The Family Jewels » de Marina and the Diamonds directement sur Deezer ou sur Spotify. Et si vous aimez sa musique, je vous conseille d’aller la voir en concert à l’Alhambra le 30 novembre prochain !

Jay Brannan à l’Européen

Un peu moins d’un an après son dernier passage à Paris, Jay Brannan avait choisi la capitale française pour sortir de sa retraite comme il l’a dit lui même. C’est en presque Européen, après y avoir passé plusieurs mois, que Jay a choisi notre continent pour démarrer sa tournée mondiale qui doit le conduire à Londres ce soir puis Amsterdam mercredi avant de rejoindre les USA…

sideAu programme hier soir à l’européen : le plus grand concert de Jay à Paris, 1h30 de live en guitare/voix, sans qu’il se rende compte d’avoir joué une demi-heure de plus que prévu, les chansons les plus connues de Jay, des reprises, des anecdotes…

Ce qui peut surprendre avec Jay Brannan, c’est le contraste entre l’univers de ses chansons et l’humour dans les histoires qu’il raconte, comme il raconte comment il a réussi à donner son CD à Dolores des Cranberries lors d’un concert à New-York, et la façon dont elle l’a montré au public tout en chantant.

On retiendra une reprise à la guitare du Eh Eh (Nothing else I can say) de Lady Gaga (« Je vais appeller mon prochain album Cheri cheri boom boom ») et surtout Zombie des Cranberries.

Et, juste pour le plaisir, la version française de Housewive, Femme au Foyer :

Les Scissor Sisters reviennent avec Invisible Light

Ca fait un bout de temps que les Scissor Sisters travaillent leur troisième album. On savait, via leur blog et un show à New-York que la sortie était proche, on connait maitenant la date précise. Night Work sortira le 28 juin, et le premier single Fire with Fire le 20 juin.

Pour nous faire patienter jusque là, le groupe le plus déjanté de ces dernières années nous offre Invisible Light, un titre très disco-glam aux accents 70’s…

Pour un titre qui n’a à priori pas vocation à être un des single principaux de l’album, c’est déjà un bon début. Reste à surveiller les réseaux P2P pour essayer d’avoir une idée plus précise de l’album en avant première !

Thunder in my heart par Leo Sayer

Que faut-il écouter quand une tempête s’abbat sur Paris et transforme la cheminée en instrument de musique pas très agréable ?… Bonne question ! J’ai un peu hésité avec Sous le vent, mais je me suis dit que c’était le genre de chanson à faire se déchainer encore plus les éléments !

Pour masquer le bruit des rafales de vents, je vous propose donc de mettre un grand classique du disco : Thunder in my heart par Leo Sayer.

Et si la version originale ne couvre pas assez bien les bruits de Xynthia, vous pouvez toujours opter pour le remix de 2006 par Meck

We are the people par Empire of the Sun

J’étais confortablement installé dans un bain bien chaud (je sais, c’est pas développement durable / Grenelle / Yann Arthus Bertrand compliant, mais ça fait un bien fou !) avec une petite musique qui me trottait en tête. Pas du genre musique bien chiante qui te quitte plus genre Papillon de Lumière. Plutôt une petite musique agréable, dont tu te souviens assez pour l’avoir en tête sans que ça te pourrisse non plus tout le temps.

Une fois sorti, je me suis rendu compte que cette musique c’était We are the people, d’Empire of the Sun. J’avais découvert ce groupe il y a pas mal de temps déjà avec Walking on a dream, et le reste de l’album m’a carrément séduit. Une musique parfaite pour se détendre pendant un dimanche gris, prendre un bain, ou tout simplement ne rien faire… Enjoy !

Je trouve l’esthétique des clips d’Empire of the Sun aussi soigné que la musique, et je me demande même pourquoi on entend pas plus parler d’eux…

All that she wants par The Kooks

Longtemps (enfin, quand j’étais avec des gens qui avaient un mal de chien à aligner trois mots), on m’a demandé comment j’étais devenu aussi à l’aise en Anglais sans avoir vécu dans un pays anglophone. Invariablement, ma réponse était « grâce à la pop music ». Pour être précis, c’est surtout grâce à Ace of Base.

Je suis tombé il y a quelques temps sur cette reprise de All that she wants par The Kooks, qui respecte plutôt bien l’esprit de la version originale par Ace of Base. On est dimanche, il fait gris à Paris, alors on va se faire un café, on se cale dans son canapé et on monte le son avant de cliquer sur Play !

Et comme c’est dimanche, je vous offre la version originale par Ace of Base. Ca a quand même vieilli plutôt bien, en comparaison d’autres groupes de l’époque !

Careless Whisper par Gossip

On est dimanche, un  petit soleil fait de timides apparition à Paris. Il faut réussir à se motiver à sortir du lit. Voici de l’aide !

Quand l’énergique Beth Ditto de The Gossip s’attaque à un standard de la pop mielleux à souhait comme Careless Whisper, ça donne une balade tonique qui donne envie de bouger, comme Beth en concert.

Andrew Bird à La Cigale

Magique. C’est ce qui peut le mieux décrire la performance d’Andrew Bird hier soir à La Cigale.

A vrai dire, je ne connaissais pas vraiment l’univers d’Andrew Bird avant hier soir. J’avais écouté son dernier Noble Beast sur Spotify, mais il ne reflète pas toute l’énergie qui se dégage de ce véritable artisan du son en concert. Avec l’oversampling, Andrew Bird donne l’impression qu’il y a plusieurs violons sur scène… alors qu’il était seul à jouer pour la première chanson et son premier rappel.

Andrew Bird en concert en 2007

Accompagné de ses trois musiciens, Andrew Bird jongle avec brio entre violon, guitare et glockenspiel… pour le plaisir de nos oreilles. Sa musique est puissante, riche, pleine de nuance et de force. Pour faire simple, j’ai vraiment adoré ce concert qui m’a transporté dans l’univers de ce chanteur qui siffle dans la plupart de ses chansons.

Si vous ne connaissez pas encore Andrew Bird, je vous recommande largement d’aller faire un tour sur son MySpace. Et si vous tombez sous son charme, il passe à Bruxelles le 9 mai!