Mika

C’est dans le grand journal que j’ai découvert Mika. Relax servait de générique avant la pub. Ces quelques secondes de musique étaient un pub bonheur. Je me suis demandé un petit moment ce que c’était. Puis j’ai tapé sans trop y croire take it easy dans RadioBlog… Et miracle, je suis tombé sur cette bombe qui commence par quelques notes haut perchées.

Le lendemain, tout le monde à l’école était déjà accro, même Max qui a absolument ternu à se procurer l’album et m’en a gentiment fait profiter.

Pour un premier album, c’est un coup de maître. Il est court, mais pas une seule chanson n’est à mettre de côté.
Je suis sous le charme de cette voix si particulière, haut perchée. Les chansons sont taillées sur-mesure, et il en est fier. J’ai même entendu dans une interview qu’il avait cherché à se faire du sur-mesure.

On le compare déjà aux plus grand, à commencer par Freddy Mercury (dont il évoque le nom dans Grace Kelly). Les mélodies le rapprochent aussi bien des Bee Gees que des Scissor Sisters.

Quand on pense qu’il y a encore peu, aucune maison de disques ne voulait le faire signer, c’est un beau pied de nez. Sa musique parle à beaucoup de monde, aussi bien homo qu’hétéros et de tous les âges. J’ai été surpris que ma mère adore la première fois qu’elle a écouté il y a à peu près un mois. Depuis, elle met le son à fond chaque fois que Relax passe à la radio, et elle m’a même demandé de lui graver le CD avant de repatir.

S’il sait correctement gérer sa carrière, il est largement probable qu’on parle encore de lui dans plusieurs années.