Careless Whisper par Gossip

On est dimanche, un  petit soleil fait de timides apparition à Paris. Il faut réussir à se motiver à sortir du lit. Voici de l’aide !

Quand l’énergique Beth Ditto de The Gossip s’attaque à un standard de la pop mielleux à souhait comme Careless Whisper, ça donne une balade tonique qui donne envie de bouger, comme Beth en concert.

Le refuge de François Ozon

affiche-le-refugeCa fait un bout de temps que j’ai eu la chance de voir Le refuge en avant-première à Beaubourg, mais je me suis dit qu’il serait tout aussi bien de vous en parler au moment de sa sortie…

Mousse (Isabelle Carré) qui va perdre son compagnon Louis (Melvil Poupaud) emporté par la drogue. Elle apprend alors sa grossesse et décide de quitter Paris. Quelques mois plus tard, Paul (Louis-Ronan Choisy) le frère de Louis vient la retrouver dans sa retraite.

François Ozon signe un magnifique portrait d’une Isabelle Carré enceinte, sublimée, parfois méconnaissable d’une scène à l’autre. Plus prenant par l’émotions qui en sort que par le scénario sans grande surprise, Le Refuge nous perd parfois dans la psychologie de ses personnages très parisiano-parisiens, attachants mais à qui on a envie de mettre une paire de baffe pour les faire arrêter de couper les cheveux en quatre.

La séance de débat entre l’équipe du film et le public après la projection était un grand moment, difficile à restituer dans son intégralité. Entre les monologues de certains spectateurs visiblement bouleversés par le film, et dont François Ozon cherchait tout de même à savoir s’ils contenaient une question, et les questions techniques farfelues du style « Le son, c’est du 5.1 ou du stéréo ? », François Ozon a réussi à garder tout son sérieux. Dur quand on connait la faune de Beaubourg !

Etant chanteur avant d’être acteur Louis-Ronan Choisy a également signé la musique originale du film, interprétée en duo avec Isabelle Carré.

Et si mon avis sur le film ne suffit pas, allez voir celui de Charles

Etes-vous heureux ?

Enfin un vrai article. L’inspiration me revient, vous allez voir…

Nous avions un séminaire de MBTI la semaine dernière, le but étant de réussir à mieux se connaitre pour préparer un projet professionnel plus en cohérence avec ce que l’on est, notre façon de fonctionner, nos valeurs… Un sujet très introspectif.

La séance était justement dédiée à notre nombril puisque l’on devait parler de nous à partir d’un objet. Et certaines personnes du groupe ont totalement tombé le masque. Une fille, en apprentissage dans le service ressources humaines d’un grand groupe, et qui disait jusque là avoir envie de continuer dans ce groupe, nous a confié qu’elle s’était retrouvée en école de commerce uniquement à cause de la pression sociale. Après avoir commencé des études d’histoire en Fac, elle s’est retrouvée en école de commerce alors qu’elle voulait au plus profond d’elle enseigner ou devenir journaliste. Son rêve serait donc de ne pas être recrutée là où elle se trouve pour ne pas se retrouver dans la facilité en acceptant ce CDI. Elle serait alors « forcée » à faire des choses qu’elle aime vraiment.

Des témoignages comme ça je suis sûr qu’on peut en trouver dans toutes les écoles de France, d’ingénieur comme de commerce. J’en avais moi même déjà entendu, venant de gens d’autres écoles. Mais venant de quelqu’un de ma propre promo, l’impact n’était que plus grand. Et ça m’a amené à réfléchir à ma propre situation.

Personne ne m’a jamais poussé à faire d’études. Personne n’a jamais été là pour remettre mes choix en questions. J’ai fait une erreur d’orientation, mais elle m’a été profitable car elle m’a amené à réfléchir avant de faire de nouveaux choix. Au contraire de cette fille, j’ai même dû me battre pour arriver en école de commerce, tout en sachant que cette école était une évidence pour moi.

Pour répondre à ma propre question, oui je suis heureux dans ce que je fais. Heureux à Paris. Heureux dans mon travail. Et quand ça ne sera plus le cas ? Et bien je me connais, ça sera le signe qu’il sera temps de changer…

La chanson du lundi : Bad Romance par Lucas Silveira

Histoire de commencer 2010 en douceur, je vous propose de vous installer bien confortablement avec un thé, et d’écouter Lucas Silveira, le chanteur de The Clicks reprendre Bad Romance de Lady Gaga en version acoustique.

Y’a pas à dire, niveau justesse, c’est quand même vachement mieux que quand Chester French reprenait She Wolf (en même temps, il aurait été dur de faire plus faux…)