Recherches d’appartement à Paris – Jour 2 – Partie 3

Après une petite pause déjeuner, direction le quatrième rendez-vous de la journée dans le XVIIème, Métro Brochant. On tranche totalement avec le style paisible de ma déception de ce matin. Je suis à deux doigts d’appeler l’agent pour savoir s’il a réussi à ouvrir la porte. Plus j’avance vers le rendez-vous, plus la déception grandit. Et plus mon envie de zapper ce rendez-vous grandit aussi.
Puis mon téléphone sonne. C’est bon, il a réussi à ouvrir. Il me décrit brièvement l’appartement, histoire de voir ça convient à mes critères et ne pas me faire retourner dans le XVIIIème pour rien. C’est parfaitement ce que je voulais. On se donne rendez-vous après cette visite de 13h dans le XVIIème. Entre temps, je suis arrivé devant l’immeuble. Je passe un enième coup de fil à ma mère pour lui raconter, tout en continuant de scruter les lieux.

J’ai pas envie d’habiter ici! Il y a deux vieux à l’air vicieux au 2ème étage qui braillent à une fille qui attend pour la visite de monter. Je rappelle l’agent qui vient de me donner rendez-vous à 14h pour lui dire que je serais en avance, je zappe cette visite.

Retour à Lamarck-Caulaincourt. Comme j’ai du temps à tuer, je décide de faire un tour dans le quartier. Toujours so lovely. Entre temps, des tas de petits restos se sont ouverts. C’est vraiment le quartier idéal. Reste à voir l’appartement. L’agent immobilier arrive avec un peu moins de cinq minutes de retard. Il fait chaud, plein soleil. On remonte au sixième. Il ouvre la porte, sans problème cette fois. On entre…

Une chambre avec un vaste placard, du parquet, et une vue sur la rue. Une petite salle de bain, avec fenêtre, un emplacement pour une machine à laver et du carrelage au sol. Enfin, un séjour/cuisine vaste, lumineux, sur l’arrière de l’immeuble, avec une vue sur le cimetière de Montmartre et la Défense en point de mire.
Je donne les principaux éléments du dossier à l’agent. Contrairement à tous les autres, ça va aller vite. Il me dit que j’ai une bonne tête et que ça ne trompe pas. Mon dossier sera accepté. Comme c’est lui qui devait faire visiter l’appartement à d’autres personnes le lendemain, il appelle directement son agence pour dire d’annuler les visites puisque je prends l’appart. Un vrai soulagement.
Il reste encore quelques pièces à leur faire parvenir (merci Mamaaaaaaaaan), mais l’essentiel est là, et il me promet que le bail sera vite signé.

Il ne me reste plus qu’à passer quelques coups de fil: j’ai trouvé mon appartement dans le budget que je m’étais fixé, 700€ charges comprises, et pour une surface à laquelle j’aurais jamais pensé… Trente mètres carrés en plein Paris!

Recherches d’appartement à Paris – Jour 2 – Partie 2

Direction le XVème, à quelques rues de mon futur bureau. Première impression en traversant la rue de la Convention pour aller au rendez-vous: vu le nombre de travaux, je donne une médaille aux riverains qui arrivent à dormir le matin!
C’est le XVème sans surprise, que des mamies à la chevelure violette dans les rues ce mercredi matin. L’immeuble en question est au pied d’un Franprix. L’appartement est un petit studio d’un peu plus de 23 mètres carrés, assez lumineux, avec une vue sur une cour intérieure (tiens, ça me rappelle quelque chose…), du parquet, et même une porte fenêtre qui donne sur un petit balcon pour prendre un verre en terrasse.
Plutôt sympa donc. Je décide de donner un dossier à la fille de l’agence. Mais bien sûr, il manque des choses. Il lui faut aussi la copie du contrat de travail de mon père, une attestation de son employeur, les RIB de mes deux parents nos analyses d’urines datant de moins de trois semaines et une analyse des selles.

Direction le troisième rendez-vous de la matinée, métro Grands Boulevards. Pas de quoi se taper le cul par terre. Déjà, il y a tromperie sur la marchandise. L’annonce parlait d’un 24 mètres carrés au 6ème étage… et bien comme c’est un appartement mansardé, les 24 mètres carrés, il faut compter toute la surface au sol pour les trouver! Et quand on fait 1m80, l’appartement se résume à un couloir.
L’agent tente tant bien que mal de me vendre son truc entièrement refait à neuf en me disant que là, c’est le moment du gros rush et que plus le temps passe plus ça va être dur… Oui mais non!