La plaie du télé-marketing

C’est quand on est dans une maison avec une vraie ligne fixe, où on a pas pris le temps de dire qu’on voulait pas se faire casser les c******s tous les quatre matins par les télé-marketeux qu’on réalise quelle plaie ça peut être.

En ce moment la grande mode c’est l’habitat, surtout tout ce qui touche au pseudo développement durable et aux économies d’énergie.
En trois jours, j’ai eu le droit… à trois appels. Je sais pas comment mes parents font, moi je pourrais pas supporter ça longtemps!

-Oui, mais t’a bossé dans une boite qui fait du télé-marketing, c’est pour expier tes péchés!

OK, je sort de cinq mois dans une boite qui fait du télé-marketing… Mais la majorité des appels sont quand même en appel entrant… Et la plupart des appels sortants se font sur du client connu.

Là, j’ai eu le droit à tout et n’importe quoi de la part d’entreprises aussi fantaisistes les unes que les autres. Donc qu’on se le dise, je n’ai pas besoin d’une nouvelle chaudière, d’une nouvelle isolation, et encore moins de nouvelles fenêtres. Et le pire, c’est quand on sent que la personne au bout du fil est en train de lire un conducteur de bout en bout et perd ses moyens dès que l’objection sort du cadre prévu.

Faut pas qu’ils se plaignent. Je suis resté bien poli. Quand j’étais petit, j’avais gentillement conseillé à une madame d’aller se faire voir avant de lui raccrocher au nez. Et la méchante a rappelé ma mère (morte de rire) en mentant… en disant que je lui avait dit d’aller se faire foutre.

Les adultes j’vous jure… Faut toujours qu’ils trouvent un côté sexuel à ce que les enfants disent de façon innocente!

Une page de cinq ans se tourne

Les pages se tournent beaucoup en ce moment chez moi.

En fin de semaine dernière, s’est une page de cinq ans qui s’est tournée. Celle de ma vie à Lille.

A peine rentré chez moi après mon stage, je me suis remis au travail pour le déménagement. Mis à part quelques CD, des DVD et des livres, rien n’avait encore été mis en carton. Pareil niveau démontage, mis à part le bureau, tout restait encore à faire!

Et bien, franchement, je comprends pas ces gens qui adorent déménager. Passer une journée et demi dans la poussière, c’est pas le truc le plus funky au monde. Et en plus, quand l’appart que l’on quitte avait des murs en brique… C’est trop la classe la poussière rouge partout 😉

Ca fait bizarre de voir la décoration quitter peu à peu les murs et les meubles, de se rendre compte cette armoire que tout le monde trouvait si imposante n’est en fait qu’un château de cartes… Et en fin de compte, on réalise que sans meubles, l’appart est bien plus grand.

Et j’ai été un grand garçon. J’ai versé aucune larme. J’ai juste failli en laisser couler la veille, en allant au bureau pour la dernière fois. La traversée du Vieux Lille au petit matin, avec une lumière sublime et des trucs déprimants dans l’iPod, ça aide pas à contenir le flot lacrymal.

Lille 23.08.2008

Vendredi matin, le contenu de l’appart était embarqué dans le camion de déménagement en moins d’une heure (montre en main). Direction un autre petit village, 250km au sud…

Goodbye Lille… I’ll be back!